On croit souvent à tort que les autobiographies sont réservées aux personnes célèbres. On se dit que notre histoire n’a rien d’exceptionnel pour être racontée aux autres et encore moins pour être écrite. Pourtant, on fait fausse route. Tout le monde a quelque chose à dire, car chacun d’entre nous est unique. Dans cet article, découvrez 3 bonnes raisons d’écrire le récit de votre vie. Pour sûr, vous ne verrez plus l’écriture de soi du même œil.
Laisser une trace de soi aux générations futures
Dans une époque où tout va si vite, le temps nous manque pour créer du lien avec les plus anciens. Hélas, nous sommes nombreux à ne pas avoir connu nos grands-parents. Et si nous avons eu la chance qu’ils fassent partie de nos vies, il arrive que nous ne connaissions quasiment rien d’eux.
En quelle année et dans quelle ville sont-ils nés ? Où ont-ils grandi et quel était leur métier ? Comment était leur caractère ? Voilà autant de questions auxquelles les réponses peuvent nous manquer.
Les générations passent et chaque histoire s’éteint comme si l’individu n’avait jamais existé. C’est à peine si l’on peut citer le nom de nos arrière-grands-parents. Pourtant, ne dit-on pas que c’est en connaissant notre passé, qu’on appréhende mieux notre présent ?
Lire le récit de leur vie aurait pu nous aider à comprendre l’histoire de notre famille, et de nos parents. Cette partie de nous dont on ignore tout crée parfois un manque et cela nous empêche de reconstituer le puzzle de notre vie. En effet, les autobiographies permettent de s’inscrire dans une lignée et perpétuer la mémoire familiale. Écrire c’est tisser du lien, donner du sens et établir des ponts entre le passé, le présent et le futur.
Aujourd’hui, bien que Français de nationalité, nous sommes nombreux à avoir plusieurs origines dont on ne connaît que très peu la culture, la langue, ou le pays. Si le récit de vie des plus âgés nous était parvenu, alors notre démarche de recherche identitaire aurait pu être comblée.
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Partager son histoire pour être en paix avec soi-même
Parler de soi est un exercice difficile. Cela demande un travail introspectif qui n’est pas toujours aisé. Pourtant, libérer sa parole a un effet thérapeutique, car parler contribue à se décharger émotionnellement de tout un passif. En se racontant, on se découvre et on donne aux mots le pouvoir de panser nos blessures. On leur donne aussi la capacité de soulager notre conscience et de faire le point sur notre vie pour mieux rebondir.
« Écrire, c’est hurler en silence » – Claire Josserand
« Écrire c’est aussi ne pas parler. C’est se taire, c’est hurler sans bruit« , Marguerite Duras, Écrire
Hélas, on est souvent perdu, voire noyé sous la montagne de choses à raconter. Par où commencer ? Comment faire pour écrire sa vie ? Existe-t-il des exemples de récits de vie courts ? Et puis, quelle est la bonne méthodologie pour le faire ? Ce n’est pas simple. C’est énergivore et cela prend énormément de temps lorsqu’on ne sait pas y faire. Face à ce gros challenge, on peut vite se décourager.
Heureusement, il existe des alternatives pour faire de son histoire un moyen de s’apaiser. Il y a des professionnels dont c’est le métier. Ielles savent écouter avec une oreille attentive, et bienveillante, puis retranscrire votre histoire sans la dénaturer. Vous pouvez faire appel à l’accompagnement à l’écriture de « L’écriture et la vie » pour vous aider dans la relecture ou l’écriture de votre biographie. Et vous pouvez également participer à des ateliers d’écriture en ligne pour faire vos premiers pas et lever vos blocages éventuels.
→ Lire aussi : Les ateliers d’écriture pour partager son amour des mots dans un espace bienveillant.
Écrire le récit de sa vie pour aider les autres
Parler de soi n’est pas égocentrique et l’omniprésence du « je », n’exclut absolument pas l’autre. Bien au contraire, se raconter c’est donner aux autres de quoi tirer des leçons. C’est aussi leur apporter de la valeur, du temps et de l’attention. N’avez-vous jamais remarqué que lorsque nous évoquons les épreuves par lesquelles nous sommes passées, nous donnons à réfléchir à ceux qui nous écoutent ? Ou inversement ? C’est un fait, lorsque nous écoutons une histoire, nous pensons aussi à notre propre vie.
On peut alors écrire le récit de sa vie en pensant aux autres. On peut y ajouter une dimension collective, de partage, et même d’accompagnement. Indirectement, ces mots qui se suivent ont un noble but. En expliquant les erreurs commises, mais aussi les succès, les mots élèvent ou éduquent. L’écriture personnelle devient alors un support pour tous.
Cette démarche autobiographique participe donc à la formation de l’Homme. Elle enrichit les lecteurs grâce aux témoignages de parcours singuliers. Cela dit, pour que l’histoire ait une portée universelle, il faut trouver la bonne distance. Relater son histoire sans sermonner et enlever un brun de subjectivité. C’est un art qui ne s’invente pas du jour au lendemain. Voilà pourquoi, il est intéressant de confier à une biographe professionnelle cette noble mission. Grâce à son œil extérieur, elle vous accompagnera à prendre du recul sur vous pour délivrer un meilleur message à vos lecteurs.
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Vous savez désormais qu’écrire son histoire est bénéfique pour vos proches, pour vous-même et pour le grand public. Alors, prêts-es à vous lancer dans l’écriture de votre vie ?
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Merci à Silvia Angenor (lesmotsdesilvia) pour la rédaction de cet article.
Sources :
L'écriture et la vie 