Qui n’a jamais eu l’idée d’écrire un livre ? L’envie de relater vos mémoires vous taraude depuis longtemps. Vous avez enfin décidé de passer à l’acte. Félicitations ! Oui, mais voilà, tout se bouscule dans votre tête et vous vous interrogez : dans un récit de vie, doit-on tout raconter ? Faut-il garder un jardin secret ou faut-il tout dévoiler dans l’écriture de soi ? L’écriture et la vie vous dit tout sur ce qu’il faut écrire ou pas, mais aussi sur l’intérêt de l’accompagnement à l’écriture grâce au coaching éditorial.
Récit de vie : doit-on tout raconter de son passé ?

Trier les informations en fonction de l’objectif du manuscrit
Lorsqu’on prend la décision de rédiger ses mémoires, il est important de déterminer un fil conducteur en se posant la question : pour quelles raisons ai-je choisi de partager ma vie avec le public ? Quel est mon but ? Ai-je un message à transmettre au monde par le biais de mon livre ? Une fois l’objectif identifié, il devient beaucoup plus simple de sélectionner les informations utiles et celles qui ne le sont pas. Le choix sera différent selon ce que l’auteur aura décidé de mettre en valeur.
Autobiographie historique, récit sentimental, rédaction engagée : les types d’œuvre sont aussi nombreux que les motivations de leurs auteurs.
Occulter les souvenirs qui n’apportent rien et nous embarrassent
Avouons-le : nous avons tous des moments de notre vie dont nous ne sommes pas très fiers, dans lesquels nous avons fait preuve de jalousie, de méchanceté ou de lâcheté… sans parler des « trous » dans le curriculum vitae de l’existence avec des périodes d’errances sans intérêt particulier. Qui peut se targuer d’avoir eu un parcours sans accrocs, sans remords ni regrets ? Offrir l’histoire de sa vie aux autres, ce n’est pas faire l’exposé exhaustif de toutes les péripéties traversées. C’est savoir relater son passé sans mentir ni enjoliver, à la lumière du présent et de ce que nous avons appris, mais sans se dévaloriser inutilement. Cependant, confesser certaines de ses faiblesses amène de l’humanité à l’œuvre. Se livrer avec autodérision en apportant de l’humour au récit attire la sympathie. Pour autant, cela ne sert à rien de se déprécier. L’écriture doit vous procurer autant de bonheur que la lecture à vos futurs lecteurs.
Écriture de soi : faut-il tout dévoiler de sa vie privée ?

Raconter ce qui est indispensable au parcours de vie
Une belle histoire d’amour, une rencontre décisive, tout ce qui explique vos choix de vie et a fait de vous la personne que vous êtes aujourd’hui est incontournable. Écrire sa biographie revient souvent à décrire un cheminement, qu’il soit personnel ou spirituel. La vie est faite de rencontres à des moments déterminants de notre existence, sans lesquelles nous ne serions pas devenus les mêmes personnes. Les lecteurs sont sensibles à l’émotion, aux sentiments qui donnent de l’intérêt au récit autobiographique. Relater des faits historiques à la manière des manuels scolaires ne suscitera souvent que l’ennui. En revanche, conter une romance contrariée ou le destin d’un enfant orphelin dans le même contexte historique bouleversera le lecteur au plus profond de son être, créant un lien entre vous et lui, à travers votre livre. Il est bon de rapporter avec justesse et sincérité tout ce que vous êtes prêt(e) à assumer et qui peut toucher votre public, l’amener à s’identifier à l’auteur.
Préserver les relations avec ses proches
L’écriture autobiographique doit être libératrice, mais elle ne doit pas être synonyme de rupture de liens familiaux et amicaux, sauf nécessité bien sûr. Parfois, nous pouvons être tentés de divulguer des épisodes de notre vie, sans en mesurer les conséquences auprès des lecteurs qui nous connaissent. L’adage selon lequel « toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire » a parfois du sens. Les parents, conjoints, enfants peuvent être blessés par les mots que nous mettons sur nos maux. Si vous le souhaitez, vous pouvez choisir des prénoms fictifs. Porter une attention particulière aux termes employés pour qualifier telle ou telle personne est primordial. Toujours montrer de l’empathie et se remémorer sa propre relation au jugement des autres.
La publication de mémoires sans les conseils avisés d’une personne extérieure peut aboutir à un séisme personnel. En revanche, l’accompagnement par un professionnel vous permet de relativiser et de nuancer votre propos en gagnant en objectivité.
Autobiographie : les avantages de l’accompagnement à l’écriture

Le coach éditorial, un professionnel bienveillant à votre écoute
Un biographe est une personne de confiance, douce, attentive, qui sait écouter vraiment et conseiller avec bienveillance. Le coaching éditorial que je vous propose vous permet d’affiner votre projet de récit de vie. Souhaitez-vous retracer votre vie entière ou seulement un événement marquant ? S’agit-il de votre propre vécu ou de l’histoire d’un proche ? Ce projet éditorial est-il pour vous ou pour offrir à votre conjoint, peut-être même à votre enfant lorsqu’il aura atteint l’âge de comprendre. Quel plus beau cadeau en héritage que les chroniques d’une grossesse, d’une naissance ou d’une petite enfance ? Je sais m’adapter à vous, à votre style et donner de la fluidité à votre narration, sans trahir votre personnalité.
De l’entretien à la publication : l’établissement d’un plan d’action personnalisé
Opter pour un coaching éditorial avec L’écriture et la vie, c’est choisir d’être guidé et épaulé à chaque étape de votre projet. C’est aussi éviter les écueils de l’autodidacte, ne pas perdre de temps dans des démarches et des recherches futiles, afin de se concentrer uniquement sur le contenu.
Nous réalisons des entretiens, puis je passe à la phase de retranscription. Les séances de travail sont régulières et permettent une progression efficace. Chaque passage à l’écriture est soumis à votre relecture et à approbation. Grâce à mon accompagnement, le découragement et l’abandon du récit autobiographique ne sont plus possibles. Un calendrier est fixé et les délais sont respectés. Plus besoin de chercher une maison d’édition ou de vivre de grands moments de solitude en tentant l’auto-édition. Je vous prends par la main et vous garantis d’atteindre la juste destination !
Transmission de la mémoire : le point sur ce qu’il faut dire ou pas
- Faire un choix éditorial en déterminant quelle partie de votre vie vous souhaitez raconter et pourquoi.
- Choisir un accompagnement à l’écriture professionnel, car mener à bien seul un projet autobiographique peut s’avérer très compliqué.
- Déterminer avec votre biographe le rythme des séances et la date de publication souhaitée.
- Déterminer dans vos souvenirs les informations et anecdotes qui apportent une valeur ajoutée à la narration et servent votre objectif.
- Consigner dans votre mémoire ou un journal intime ceux qu’il vaut mieux garder pour vous.
- Prendre plaisir à vous confier à moi, apprécier la nature salvatrice du récit de vie.
- Vous libérer de votre passé avec satisfaction, pour mieux avancer et être fier(e) de vous une fois votre livre entre les mains !
Merci à Émilie Belafkih pour la rédaction de cet article.
Un avis sur « Récit de vie : doit-on tout raconter ? »